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| Lieux | |
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| Protagonistes | Bolaji Kotto, Farouk, Loubianka GPU-734, Suno Jià, Vassili Partior NSB-210 |
| PNJs | |
| Séance précédente | Partie X |
| Séance suivante | Notes de partie |
| Vidéo de la partie | https://youtu.be/Sio1VzJ4h-c |
Dans l’idée d’éviter une nouvelle attaque des médians, Djimon déplace l’Egregor dans une autre cavité de l’astéroïde, le temps de souffler un peu et de faire le tour des dégâts subis par l’appareil. Non loin se trouvent quelques navettes et carcasses que Loubianka se propose d’explorer et de piller avec Alain. Pillage qui se révèle assez médiocre : quelques armes, du carburant périmé, une plateforme d’armement mobile…
Djimon s’ouvre un peu à Vassili qui fait preuve de beaucoup d’empathie. Loin des micros et des regards indiscrets, une belle amitié est en train de naître.
Pendant ce temps, Bolaji, Farouk et Suno – conscients grâce à quelques communications différées du changement de position de leurs comparses – tombent soudainement dans une sorte de tunnel. En réalité, il s’agirait d’une sorte de tube souple parcourant la surface de l’astéroïde, telles des voies de communication certainement mises en place par les « autochtones ».
D’ailleurs, l’un d’eux – particulièrement massif – les croise et le contact ne se passe pas si mal. Certes, toutes les tentatives de communication se sont traduites par un début de conflit armé de la part du mutant mais les deux partis se sont quittés sans verser le sang. Finalement, c’était l’individu le moins belliqueux rencontré jusqu’à présent mais il ne faudra pas espérer obtenir mieux qu’une courtoise ignorance.
Le groupe continue de longer le tube éventré jusqu’à un vaisseau mitoyen de la station orbitale. Il faut élargir plusieurs ouvertures pour permettre au colosse de Bolaji de s’y glisser. La manœuvre active une sorte de piège, provoquant des vibrations importantes dans tout le vaisseau. Comme s’il bougeait sur son axe. D’autres pièges sont tendus partout sur les coursives. Après une errance sur l'appareil - et la découverte d'une partie de l'équipage mort - l'exploration est interrompue par un événement intriguant: le champ magnétique de l'astéroïde ne semble plus faire effet, ou en tout cas partiellement. Plusieurs épaves se détachent et voguent dans le vide.
La nouvelle aurait pu être bonne si Loubianka et Alain n'étaient pas toujours à l'extérieur de l'Egregor au moment des faits. Au prix d'un effort intense, ils parviennent quand même à revenir vers l'appareil, notamment grâce à l'intervention de Vassili qui a sauté à l'extérieur, câblé au vaisseau.
Dans la panique, Bolaji, Farouk et Suno s'évertuent à atteindre enfin la station en parcourant les coursives de l'épave qui lui est liée et finissent enfin par atteindre une sorte de sas - ou un conteneur plutôt - interface entre les deux structures. Ce dernier accueillent 8 autochtones.
Avant que la situation ne dégénère, un énorme écran s'illumine révélant le visage d'un très vieux médians obèse vociféré un discour inaudible. A l'exception de ces derniers mots en anglo: “Et puisque vous avez mis le pied dans l'antichambre de mon sanctuaire et car vous souillez de votre botte impie notre génome, je laisserais mes enfants avoir leur premier repas chaud depuis bien longtemps!”.
C'est alors que les armes se braquent, prêtes à cracher la mort.